Feery Tales
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 Odelle Saurre

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MessageSujet: Odelle Saurre   Odelle Saurre EmptyDim 2 Jan - 23:22


ODELLE SAURRE
......On peut prouver que le progrès social est bien meilleur avec des enfants. Je veux mourir sous un ciel de feu, perdue dans un tonerre d'applaudissements.


Un commencement, sur une nuage de platitude...
"Tout a un début, et tout a une fin... Mais quand il s'agit d'histoires, il vaut mieux commencer par le début..."
Odelle Saurre ICONE CORRESPONDANT A VOTRE PERSONNAGE (100X100)

Nom: Saurre
Prénom: Odelle
Age: 23 ans
Groupe: Féérienne
Rang: Ecrire ici.




Mon passé, dans la maison blanche au volets bleus...


    Il était une fois un papa et une maman qui filaient le parfait amour. Le papa était grand fort protecteur, la maman avait les mains douces, un visage lisse et une jolie voix. Le rouge envahissaient leurs joues à chaque fois que leur regard se croisaient, ils parlaient de ciel clément, d'océan, de secrets délicieux, de lieux inexplorés et lointains, de voyages. Le papa et la maman faisaient des projets, ils se marièrent bientôt. La maman portait une grande robe blanche de la plus fine mousseline, le papa resplendissaient dans sont costumes trois pièces flambant neuf. L'église, la ville, le ciel, le monde entier rayonnait de bonheur dans le soleil, le riz pleuvaient sur les jeunes mariés. Ils furent couverts de cadeaux de mariage fabuleux, venus des quatre coins de feery. Le couple emménagea dans une grande maison à la campagne, peinte en blanc, avec des volets bleus, et cette maison devint leur foyer. Le père aima la maman, il l'aima tant qu'elle mit au monde quatre merveilleux enfants.

    Emeline, l'aînée, ressemblait beaucoup à Clarisse, la maman. Elle était de loin la plus jolie jeune fille qu'on ait jamais vu à feery. Du moins Clarisse et Adam son mari en étaient convaincus.
    Phillipe, le frère cadet d'Emeline était fort et fier comme un lion, il aidait au travaux de la maison, mais son cœur aspirait à d'autres rêve plus chevaleresques.
    Armand, le dernier frère, qui ne pouvait prétendre posséder la force et le courage de son aîné, avait cependant été doté d'une formidable intelligence, et d'un esprit vif et libre qui animait la maison en lisière de la forêt où lui et sa famille vivaient.
    Les trois enfants étaient nés chacun à un an d'écart, quand l'amour était encore le plus fort. Mais vint un jour de pluie, il éclata un terrible orage qui inonda tout feery de sa violente mélancolie. La pluie tombait tant et si bien que la peinture des volets de la grande maison blanche pâlit, et l'on sentait à l'intérieur des mur le vent tourner et chuter le mercure. Ce soir là Adam rentra à la maison plus tard que d'habitude, et Clarisse l'attendait au coin du feu, les cheveux tirés en un chignon serré, elle brodait. Le papa n'avait plus de travail, le magasin qu'il tenait au bourg avait été inondé lors de la crue de la rivière. Et la maman lui annonça la nouvelle, un nouvel enfant viendrait agrandir la famille en proie à la faillite.

    Les six mois suivants virent la vie dans la maison blanche au bord de la forêt changer doucement au rythme de la tombée des feuilles dans les arbres. Le climat de joie et d'abondance fit place à une austérité empreinte d'amertume. La maman qui lâchaient autrefois ses long cheveux bruns et brillants pendre le long de son dos, ne quittaient plus désormais la coiffure haute qui tiraient les traits de son visage et marquait sa maigreur nouvelle. Les enfants étaient moins touchés par la tragédie innocente qui frappait leur famille, mais ils voyaient le sourire de maman se faner à mesure que son ventre gonflait, et leurs jeux se firent plus rares, leurs intérêts divergent commençaient à les séparer lentement. Emeline passaient ses journées devant son miroir, qui ternissait faute de soin, à se coiffer à se réciter les plus beaux poèmes d'amour, et elle pleurait silencieusement dans la solitude de sa chambre lorsque ses frères se moquaient d'elle. Phillipe se taillaient des armes de bois et ne cessaient de pousser chaque jour plus loin l'exploration de la forêt qui berçait leurs vies, chassant dragons et traitres imaginaires. Il fuguait parfois la nuit, et courait jusqu'à perdre haleine dans les bois, puis se jetait à terre et hurlait sa hargne contre la vie tranquille qu'il menait, contre cette maison aux volets usés qui était devenu sa prison quotidienne. Il voulait s'échapper de cette misère et rejoindre le camp des brave, il méprisait de plus en plus sa soeur perdue dans sa vanité et son cadet qui ne cessait de cultiver autour de lui le rêve et le mystère, et dont l'humeur était tellement faible. Armand, lui, partait chaque matin très tôt pour la ville, où il côtoyait aussi bien les professeurs que les mendiants ou les voleurs. Il chapardait de ci de là une pomme, un reste de jambon, et à défaut de force, travaillait l'acrobatie et la gymnastique. Il pouvait bientôt grimper le long des murs de la bibliothèque de la ville et entrer par les fenêtres. Il passait alors sa journée à lire , à se perdre entre les étagères les échelles, il se gorgeait du soleil de la vue sur la rivière et oubliait le temps au milieu des ouvrages qu'il dévorait. Il ne rentrait à la maison que tard le soir, où il mangeait sans un mot auprès de sa mère qui restait auprès du feu, à veiller sur l'enfant qui grandissait en elle. Armand déposait discrètement au cellier les larcins de son jour et filait dans sa chambre contempler les étoiles à la fenêtre.

    Le septième mois de la grossesse fut le plus terrible. Il faisait grand beau, et Adam repeignait les volets de la maison, une bouteille de vin blanc posé au niveau de ses genoux sur l'échelle. Phillipe revenait de la forêt, la tète remplie de trophées de bataille. Emeline prenait le soleil aux côtés d'Armand, qui exceptionnellement était resté à la maison avec un nouvel ouvrage emprunté à la bibliothèque à l'insu de tous. Une timide paix avait commencé à faire son nid dans la clairière baigné des lueurs printanières, soudain un grand cris perça l'air calme de l'après midi, Adam fut si surpris qu'il lâcha son pinceau et bascula en arrière. Sa chute figea les trois enfant dans une stupeur terrifiée. Adam, malgré la douleur, redressa la tète et hurla. « Allez à votre mère les enfants, vite! » Les trois bambins détalèrent vers la porte et s'engouffrèrent à l'intérieur. De lourdes larmes coulaient à regret sur le visage du père, dont la beauté était ternie par la fatigue et la douleur. Il saisit sa jambe qui lui faisait affreusement mal, il détourna son regard de cette masse poisseuse de sang. Il aperçut la bouteille de vin blanc, intact à ses côtés, dont la robe jaune resplendissait sous le soleil. Il put noyé sa douleur.

    Clarisse ne pouvait garder sa douleur au fond de sa gorge plus longtemps, des longues plaintes stridentes s'échappaient de ses lèvres béantes. Elle agrippait sa robe avec ses ongles et tentait de l'arracher pour laisser respirer son corps confiné dans le tissu. Son ventre la lançait comme jamais, une furie sévissait ici bas, dans le sein de ses propres entrailles qui se rebellaient. Elle vit à peine ses trois enfant accourir à elle et se poster au pied de son lit, paniqués. « aidez moi! Je ne respire plus! » Emeline s'affaira aussitôt sur le corset de sa mère, elle desserrait avec soin chaque boucle jusqu'à ce que la prison rigide laisse apparaître la poitrine gonflée de la femme enceinte. Phillipe repoussa les corsages au loin puis resta interdit au côté de sa mère qui hurlait à la mort. Armand était à la fenêtre, il contemplait son père, impuissant devant sa blessure, c'est lui qui se chargea de l'accouchement pendant que son aînée rassurait la future mère.
    Une heure plus tard les cris avaient cessés, Phillipe avait aidé son père à rejoindre l'intérieur, Clarisse était endormie. Armand tenait entre ses mains couvertes de sang, un tout petit être, le plus petit bébé du monde pensa t'il, il lui sourit, la petite fille s'endormit entre ses mains. Emeline se mordillait la lèvre inférieure, une nouvelle présence féminine avait soudain fait irruption dans sa vie, et plus tôt qu'elle ne pensait, elle conçut aussitôt sans la connaître, une irrépressible haine envers cette enfant maudite qui menaçait la toute puissance de son existence. Armand descendit au salon, présenter le petit être lavé à son père blessé, ivre et à moitié conscient. Il ouvrit les yeux, et pris d'une soudaine vitalité à la vue de l'enfant, le pris dans ses grands bras. Il serra le bébé contre son torse en murmurant son bonheur. Il fut surpris par l'étrangeté de cette rencontre, de ce lien qu'il sentait avec la petite bien qu'ils furent séparés lors de la naissance. Il l'appela Odelle, et insinua dans cet étrange prénom tout l'amour et la force qu'il lui restait.



    Les années passèrent, Odelle grandit sous le regard plein d'espoir de son père, elle forgea avec Armand qui avait soutenu son corps d'enfant une complicité peu commune, tandis que sa sœur déployait tout son talent à l'éviter toujours et qu'avec Phillipe s'instaurait une respectueuse distance entre gens qui ne se comprennent pas. Clarisse fixait sa fille cadette d'un oeil scrutateur et méfiant depuis sa naissance prématurée, sa santé fragile lui causait du soucis mais elle ne pouvait cerner cette enfant qui semait dans son sillage une odeur d'étrangeté. La femme qui voyait se dessiner ses premières rides sentait son mari se rapprocher dangereusement de la petite Odette, ils s'enfermaient des heures dans le fumoir dont l'accès lui était à elle interdit, et elle ignorait ce que ces deux là trafiquaient dans son dos, cela l'irritait. Elle abritait sa frustration sous un chignon serré et sa bouche se figea dans un rictus pincé qui donnait à sa personne un aspect sévère. Le seul plaisir, ou passe temps de Clarisse était devenu le soin de ses trois aînés et sa promenade quotidienne le long de l'étang qui bordait la forêt à environ un kilomètre de la maison. Ses longues marches étaient pour elle l'occasion de savourer en penser la vie dont elle rêvait, elle fabulait devant son reflet austère sur la surface argentée. Elle sentait qu' Odelle était spéciale, plus encore que son dernier fils Armand, dont elle savait plus ou moins les jeux malsain auxquels il se livrait en ville, et n'entrevoyait rien de bon dans la relation qui fleurissait entre lui et sa cadette. Elle avait vu parfois la lumière vaciller alors que l'enfant la fixait dans la solitude du salon, elle sentait presque constamment le regard de la fillette dans son dos, en réalité elle la craignait, et maudissait la réalité qui entourait sa petite.
    Adam, lui adorait sa dernière née, il avait sentis chez elle des dons que lui même n'avait pas su exploité étant jeune. Bien qu'il ne fut pas bien savant en la matière, il mettait à la disposition d' Odelle toute la science et les ouvrages dont il disposait dans son fumoir et qu'il tenait sous clé. L'enfant tenait en elle plus de talents cachés qu'il n'aurait rêvé, L'enfant réservait à lui seul le spectacle de ses pouvoirs si particuliers. Les leçons commencèrent des sa plus petite enfance, la petite fille aux boucles brune apprenait vite, son regard brillait de l'audace dont se targue les plus grands. Mais bientôt la fillette découvrit que la vie s'étendait au delà du fumoir, elle comprit que le monde lui réservait bien plus que cette maison blanche que son père peinait à entretenir, elle voyait à travers les contes que lui disait Armand la folie de la ville, les robes des dames, les conversations, la vie mondaine, la racaille, le sang, les bagarres, les histoires que l'on cache. Et plus Odelle en apprenait, sans comprendre parfois, plus son regard resplendissait d'un espoir éclatant. Adam devant le faussé qui se creusait entre lui et sa petite protégée, commença à boire, à nouveau. Il se mit peu à peu à regarder autrement sa femme qui détestait l'enfant qu'il adulait. Il méprisait son fils idiot qui mettait à profit sa force pour des rêves inutiles alors que l'avenir d'Odelle importait avant tout. Il Désirait et vomissait son aînée Emeline dont la beauté était inégalée, mais dont la superbe hautaine ne lui inspirait que le dégoût et le désir de violence. Il jalousait également Armand qui avait arraché Odelle au fumoir et à la vie qu'il avait rêvé pour elle. L'horreur s'installa dans la tète de l'homme, et un jour se mit à déborder.

    Une ère de terreur s'installa à l'orée de la forêt. Adam commença à se montrer violent envers Clarisse qui ne cessait de pleurer une fois que les coup cessaient. Bientôt seule Odelle se vit épargnée par toute cette horreur que son père déversait dans le foyer. Elle fixait sans comprendre sa sœur qui l'injuriait face à son miroir et qui lui lançait un sourire lorsqu'elle la croisait. Elle saisit bien plus facilement les regards noirs de Phillipe qui implorait presque sa petite sœur de disparaître avant que ses rêves brisés ne fonde sur elle comme mille éclats de verres. Elle s'enfermait des heures entières dans la chambre d'Armand où il continuait à lui dire des fables urbaines comme si rien n'avait changé. Elle concevait pour lui une admiration sans borne, elle se levait avant le soleil chaque matin pour déposer un panier garnis sur le perron et regarder son héros partir pour la ville au premières lueurs. Ces instant volés à la nuit étaient le seul bonheur d'Odelle, qui avait repris les leçons auprès de son père dans une atmosphère de crainte et de défi. Elle devenait aussi brillante que son père pitoyable et ivrogne. Clarisse se mit à redouter par dessus tout les journées de répit durant lesquels les deux fous se retrouvaient au fumoir. L'angoisse la saisissait à la gorge, elle ne parvenait même plus à pleurer. Une nuit alors que toute la famille dormait, elle se leva sans bruit, couvrit les blessures laissée par son mari avec des bandages qui lui étaient interdits par le monstre et descendit au salon. Elle subtilisa les clés du fumoir dans la veste d'Adam et courut à la ville. Elle y trouva un gredin noctambule qui lui forgea au noir une clé identique qu'elle glissa dans son corsage. Les jours passaient, et Clarisse qui étaient droite et raide comme la justice et blanche comme la prisonnière qu'elle était rassemblait chaque jour un peu plus de son courage. Elle ne pleurait plus lorsqu'Adam la tabassait, non plus quand elle entendait Armand se lever pour aller risquer son âme à la ville qui s'agrandissait de jours en jours. Elle gardait la clé contre son cœur, attendant la prochaine leçon pour faire exploser un scandale qu'elle ne pouvait plus supporter.

    La dernière séance dans le fumoir vint un après midi de juillet, alors que les deux frères avaient quitté la maison, vaquer à leurs occupations respectives. Clarisse attendit une heure devant la porte de la salle interdite, la clé serrée dans le creux de sa main. Elle respira profondément et s'avança vers la porte qui lui faisait face de toute sa hauteur. Elle ferma les yeux et glissa la clé dans la serrure. La porte s'ouvrit, Clarisse poussa un cri et tomba à genoux. Emeline, alertée, dévala l'escalier, vit sa mère à terre et fit face à l'intérieur du fumoir. Tout était sans dessus dessous, l'atmosphère pesante était rythmée par les cris étouffés d'Odelle. La belle adolescente hurla après son père, tentant de dégager son corps dénudé de celui de la petite. Lorsqu'Armand et Phillipe rentrèrent ce soir là, c'était la fin. Adam, misérable et soul, fut emporté par la garde de la ville, ils ne devaient jamais le revoir.

    A ce moment tout aurait pu rentrer dans l'ordre, mais il en fut autrement. L'horreur laisse sa marque dans le cœur des hommes. A la suite de l'incident, Emeline et Phillipe voulurent quitter la maison, pour enfin vivre leur vie qui étaient devenue au sein de la maison blanche insupportable. Ils partirent les premiers. Armand, à regret partis à son tour, pour une grande université de la capitale qui avait accepter sa candidature. Odelle se retrouva seule avec sa mère. Ne pouvant garder en elle sa haine et sa déception, cette dernière les reporta sur sa fille, qu'elle garda sous une tutelle des plus sévère. Elle fut privée de tout et soumise à des épreuve d'austérité afin qu'elle ne finît pas comme son horrible géniteur. Clarisse avait placé dans la chambre de la petite une boîte de chocolats, contenant les plus grandes merveilles de l'artisanat de Feery, Odelle n'avait non seulement pas le droit d'en contempler le spectacle, mais si par malheur il lui prenait de goûter ne serait ce qu'une seule friandise, la punition suivait immédiatement. Elle ne céda qu'une fois, et fut prise la main dans le sac. Clarisse l'attrapa alors par les cheveux et l'entraîna au cellier, l'assit sur une chaise et la ficela. « C'est ici que ton infâme frère a entreposé ses larcins pendant tout le temps qu'il resta ici. Tu ne sortira d'ici que lorsque la lueur du pécher s'éteindra dans tes yeux, ma fille. » Elle s'approcha de la petite et s'agenouilla à ses côté. « Au fond de toi, tu sais que c'est pour ton bien que je fais tout ça. Tu me demande tellement d'efforts Odelle. Mais je garde espoir, un jour tu me remerciera. » Odelle fut laissée cinq jours et cinq nuit dans le cellier, Clarisse lui apportait à manger et lui faisait la leçon comme à une petite fille libre, cependant elle ne sentait pas l'amour dans sa voix ni dans ses gestes. Le scandale du cellier avait brisé tout l'amour propre de sa mère, jamais elle ne s'en remettrait et jamais elle ne l'aimerait comme ses frères et sœurs. Un soir s'en fut trop, plus qu'elle ne pouvait supporter, la jeune Odelle ouvrit les yeux derrière ses boucles brune, elle sentait la nuit au dehors malgré l'absence de lumière, elle pouvait percevoir sa mère qui dormait à l'autre bout de la maison, elle sourit. Les liens qui la retenait ne formèrent plus que poussière. Elle se leva et secoua ses membres ankylosés. Elle alla à la cuisine sur la pointe des pieds, sorti du placard les bouteilles de son père que Clarisse n'avait pas jetées, elle en répandit le contenu dans le fumoir, pris une boîte d'allumette et monta dans à l'étage.
    Clarisse se réveilla brusquement et poussa un cris strident. Elle voyait Odelle dans l'embrasure de la porte qui la regardait avec un sourire. Elle se leva tant bien que mal et sortis de la chambre, furieuse, elle poursuivit sa fille jusqu'au rez de chaussé et se stoppa net, frappée par l'assurance de la petite fillette au boucle brunes. Odelle parla avec une voix sombre imposante et implacable qui ne semblait pas être la sienne, ses yeux ne quittaient pas le visage endormis et terrifié de sa mère.
    « Je vais mettre fin à cela Clarisse, nous faire sortir de cette maison, tu vas venir avec moi, nous serons heureuse, et cette maison rejoindra l'enfer! » Elle saisit une allumette.
    « Attends! Que fais tu? 
    -Je réduis le péché à néant! Sa crasse se consumera dans les flammes! »
    L'allumette flamba sans préavis, une odeur de souffre emplit l'air.
    -C'est pour nous Clarisse, que je le fais! Viens avec moi, ou meurs dans ton enfer! »
    Odelle jeta l'allumette dans le fumoir qui empestait l'alcool, Clarisse poussa un hurlement de panique, les flammes jaillirent comme des diables de la bouche de Satan, Odelle avait ouvert l'antre du diable de cette maison, et renvoyait l'horreur à l'enfer. Elle se précipita au dehors, la maison derrière elle s'évanouit dans les flamme qui dévoraient tout. La femme se mit à pleurer au milieu de la clairière, les regrets l'étouffaient soudain. Odelle se tenait devant elle, semblant plus grande, son regard était dur et mûre. Clarisse prit sa main et se releva, elle enlaça sa fille, réalisant au combien elle s'était trompée, pardonne moi pensa t'elle, et Odelle lui répondis que oui, elle pardonnait tout.
    « Je t'emmène chez ta tante Odelle, la soeur de ton père. Elle aussi a reçu des dons un peu particuliers » elle marqua une pause « Si c'est ce que tu souhaite, nous pouvons aller là bas, tu seras aimée et tu auras le destin dont tu rêves.
    -Mais...
    -Non Odelle, ma petite, je l'ai vu dans tes yeux, je voyais comme tu regardais Armand, la ville nous emportera tous, mais c'est ce que tu veux, alors je t'offre cette chance, c'est la seule chose que j'aurais réussie à t'offrir. »
    Odelle fut éduquée par sa tante avec ses deux cousins. Elle se montra toujours brillante, jusqu'à semer un peu d'effroi parmi ses camarades où les adultes qui la côtoyaient. Sa mère Clarisse, eu toujours peur d'elle, mais s'efforçait de l'aimer comme ses autres enfants. Odelle dès ses seizes ans entra à l'académie de magie de la capitale. Pas toujours meilleure élève mais animée d'une hargne peu commune et d'un manque de scrupule remarquable, elle sut se forger un nom au sein de l'ordre mystique, on la craignait, et on l'admirait beaucoup, c'était au fond ce dont elle avait toujours manqué. Bientôt elle entra à la cour du roi. En surface, la petite fille avait disparu, mais au fond d'elle même, lorsqu'elle parlait au roi, elle ne pouvait s'empêcher de ressasser les souvenir de la maison blanche, et de sentir soudain l'insidieuse envie de mettre le monde à feu et à sang.






Mon présent, à la cour du roi... Mes secrets peut être...


    Une lueur timide glissa jusqu'à son visage à travers les rideaux légèrement entrouverts. Le matin perturbait une fois de plus la quiétude de la nuit. Mais la quiétude est toute relative, me disais-je en contemplant mon torse nu zébré de lumière et la chevelure blonde qui s'étend sur l'oreiller de l'autre côté du lit. Encore un qui aura succombé à mes fantaisies, je me lèvai doucement, dévoilant la complétude de ma nudité aux portraits qui tapissaient les murs de la chambre noyée de pénombre. Il ne fallait pas détailler les gens de cette façon voyons, ce n'étaient là pas des manières convenables pour des personnes de votre rang. Les diverses représentations des grands noms de Feery sombrèrent dans le sommeil au son de mes paroles. Je jettai un oeil vers la penderie et un déshabillé de satin flotta jusqu'à moi et se glissa sur mes épaules, je laissai échapper un soupir satisfait. Je poussai les rideaux afin de laisser entrer la lumière et je contemplai les toits de Piquiel baignés de lueur matinale. Quel spectacle reposant, c'était un bonheur de pouvoir un instant se complaire dans la vision d'un monde qui nous ignore encore. J'entendis un bruit derrière moi, ma conquête levait enfin le voile du sommeil. Je me retournai afin de surprendre son premier regard de la journée. Je fus terriblement déçue, on ne me lança qu'un coup d'oeil embrumé. « Il est temps pour vous de prendre la poudre d'escampette jeune homme, ma chambre ne saurait contenir votre ennuyeuse compagnie plus longtemps. » Je n'obtins aucune réponse, le jeune éphèbe sembla cependant pris d'une soudaine promptitude à s'échapper de mes griffes, les jeunes hommes étaient décidément très lassant à la longue, comme à la courte d'ailleurs, car ce jeune homme au cheveux blond, bien qu'excellemment désirable tout habillé, s'était réveillé au couché tout à fait incapable de satisfaire la moindre de mes folies. Il vint seulement une fois vêtu me déposer une bise sur la joue et se dirigea vers la porte, sublime d'embarras. Je le rattrapait aussitôt et lui barrai la route. « Je serai ravi mon mignon de vous entretenir tantôt, votre compagnie me ravi lorsque vous êtes ainsi, cependant nous nous passerons d'une nouvelle aube de cette sorte voulez vous? Allez filez, vous savez que je vous aime malgré tout! » Le jeune homme rougit, j'ouvris la porte et il fila plus rapidement qu'un lièvre. Je ris un moment avant de refermer la porte, les tableaux reprirent vie dans leur cadre alors que je commençait ma toilette. Je ne trouvais rien de plus charmant que ces rituels du début de journée, il était grisant de prendre ainsi soin de soi pour le bonheur des yeux de la cour entière, sûrement entretiendrais je encore le roi aujourd'hui, c'était certains, je me réjouis d'avance à cette pensée. Ma penderie s'affolait sous les assauts de mes hésitations répétées, il faudrait bientôt réapprovisionner cette garde robe, je ne trouvais plus rien à le mettre qui me rende plus belle que la reine, et i fallait que cela soit et que l'on gagne à tout. Tout le jeu de la cour ne consistait qu'en cela, au moins c'est ce que pensaient les sottes que je surprenaient à se trouver de l'esprit alors que leur baratin n'impressionnait qu'elles. C'était là que je triomphais toujours, il n'était pas suffisant à la cour de posséder les plus beaux appât pour se faire connaître et reconnaître auprès du roi et des grands, il fallait ruser, trahir, boire le sang de ses ennemis, partager leur repas, complimenter, plaire quoi qu'il arrive, une séduction permanente des sens du cœur et de l'esprit. Et surtout ne jamais perdre de vue la règle absolue, ne rien laisser paraître. Le mensonge était à coup sûr la plus grande protection dont disposait une femme de cour à l'époque, bien plus que le poison ou la vengeance sanglante, ces soins là étaient à laisser aux autres, on ne saurait en dépit du talent simuler une patte blanche, pas auprès des grands.

    Des coups frappèrent à la porte alors que je complétait ma parure, je finis d'enfiler mon dernier gant de soi et ouvrit. Je trouvais sur le palier Mélisse mon âme damnée, je la fis entrer et couvrait ses joues de baisés. Nous nous asseyions sur le lit alors que la porte se refermait toute seule, le plogeai mon regard dans le sien et demanda. « Alors, mon projet aboutira t'il? Il me tarde tant de tenter cette expérience, c'est unique, ce sera grandiose, majestueux, dis moi quand et où?
    -Madame je me délecte et me réjouis d'avance du résultat et espère de tout mon cœur pouvoir être le témoin exclusif de tant de beauté et de grâce.
    -C'est entendu ma chère, mais réponds donc à mon impatience, où donc?
    -Ce soir après le bal, vous n'aurez qu'à vous rendre au lieu que vous savez, et que nous avions prévu à cet effet il y a déjà un mois de cela, vous serez contente j'en suis sûr!
    -Je sais que tu ne me décevras en aucun cas Mélisse, ma précieuse. Je savourerais cet instant toute la journée durant tant je suis excitée par cette nouvelle, mais allons écourtons notre entretien de suite, je dois me rendre à la cour au plus vite! Rien d'important ne m'y attends, mais il me faut trouver amusement dans l'heure!
    -Madame je suis confuse de vous donner tant de tracas, et plus jamais je ne vous imposerai de visite importune, je m'excuse d'ailleurs de celle ci et vous implore d'accepter que je vous escorte jusque là où il vous plaira.
    -Que tu es douce avec moi Mélisse, cependant il est inutile que tu prennes cette peine, va donc plutôt rejoindre tes propres jeux auxquels je suis sûr tu es très attendue.
    -Oh oui madame, mais tout les patients du monde ne sauraient m'ôter de votre compagnie, je suivrai cependant votre recommandation et me retire prestement! »
    Je vis la fine jambe de Mélisse disparaître dans l'encadrement de la porte qui se refermait derrière elle, quelle douce enfant, je ne cesse d'être ravi de son parler et de son dévouement à moi. Je me penchait vers le sol et enchanta mes bottines à talons hauts couleur crème qui s'enfilèrent doucement à mes pieds menus. Je me levai enfin et avant de quitter mon opulente retraite me courbait jusqu'à une petite boîte ouvragée, je l'ouvris saisis un chocolat et l'enfournait goulument en savourant l'explosion de parfum qui caressait mon palet. La porte s'ouvrit à nouveau et ma silhouette gracile et aérienne parée de beauté textile quittait la chambre dont les rideaux et les volets se refermaient de leur propre chef.

    Le roi parut ravi de me voir, je l'entretins pendant une petite demi heure avant de me retirer, je saluais la grande dame, c'était ainsi que l'on nommait la reine à la cour, qui me rendit mon salut presque à contre cœur. Je me concentrai un instant et laissa un sourire se dessiner sur mon visage, je pouvais happer les conversations des femmes et des jeunes filles en fleur et en retirait une constatation grisante, j'avais une fois de plus brillé plus que la reine qui l'ignorait la pauvre. Il est dur de séparer le vrai du faux quand le monde entier ne tend qu'à vous flatter, mais la vérité éclate toujours, même si à la cour, le fameux adage trouvait quelques contre exemple du meilleur goût. Je traversais le grand salon, qui s'ouvrait sur une vue magnifique de l'océan au loin, et m'approchais de messire Duncan, ministre du trésor. « Alors Duncan, j'ai appris l'autre jour que vous preniez du bon temps aux tables de ces messieurs les grands? Votre compagnie à coup sûr les a ravis vous pouvez me croire.
    -Madame Saurre cette nouvelle m'enchante en ce Beau matin, mes respects. Le petit homme grassouillet tentait de m'échapper en mimant avoir quelque occupation importante. Pas ce matin mon gros.
    -Vos amis sont certainement moins au courant de vos activités nocturnes mon cher, il y a des jaloux à qui il déplairait d'apprendre chez qui vous soupez après avoir bu leur vin, enfin cela vous regarde, on trouve la bonne compagnie qui nous sied le plus, entre nous vous avez fait bien pire.
    -Mais comment...
    -En revanche messire le ministre j'ignore si vous aurez l'occasion de poursuivre vos jeux plus longtemps, les réceptions qui s'organisent auront tôt fait d'accaparer votre énergie à l'équilibrage du budget. Prenez tout de même garde de ne pas trop faire chauffer les oreille de sa majesté, les meilleurs ne parlent que du meilleurs si vous entendez cela. »
    Je savourai un instant mon effet et abandonnai le pantois Duncan à sa stupeur matinale. Rien de plus savoureux que de tourmenter un ministre qui croît pouvoir jouir des privilèges liés à sa tâche tout en salissant ses attributs dans je ne sais quel trou pendant que les affaires d'état son au plus mal et que le roi prend fièvre à cause des soucis qui l'assaillent. Un petit déjeuné s'imposait, je voletait jusqu'à la salle à manger des courtisans, il semblait impensable que la famille royale prît son premier repas au côté de la masse infecte des oiseaux de basse cour.

    Je m'apprêtai à quitter à nouveau mes appartements, le bal masqué commencerait tantôt et il ne me fallait plus qu'ajuster les derniers détaille de mon masque et de mon maquillage. Les pinceaux, les épingles, les brosses et les poudres s'affairaient autour de ma personne, les débuts de soirée étaient une telle stimulation, la base du soleil touchait presque le haut des toitures de Piquiel alors que je me glissais dans le promenoir en cloître qui faisait le tour de mon patio verdoyant. Je ne me refusais rien quant au luxe, ces cinq jours au cellier m'avait vus privée de trop de choses que j'adorais, je ne me sentais plus capable de rien retenir en moi. Il fallait cependant afficher une factice humilité afin de ne pas paraître frivole.
    Le palais ainsi décoré était magnifique, j'ignorais si la famille royale appréciait beaucoup les fêtes, mais ils donnaient sans conteste les bals les plus inoubliables qu'on ait vu sur Feery. On m'avait vanté tantôt la qualité des célébrations de l'autre côté de la mer, cependant cette lointaine contrée n'avait pour moi aucun attrait. Je dansai bientôt au milieu de la grande salle de bal, le plafond fantastique agrémenté de dizaines de tableaux et de fresques offrait une fois de plus à mes yeux le spectacle de son raffinement exquis. Je quittai mon inconnu cavalier pour exiger une danse auprès de Duncan qui n'avait décidément pas perdu sa journée. « Madame vous avez eu ce jour de soin bien pressants à mon égard, auriez vous quelques réclamations à me soumettre.
    -La paix est une des rares choses qui ne s'achètent pas Duncan, en tant que ministre du trésor on attend de vous de connaître sur le bout de vos doigts la valeur de chaque chose, d'autant que vous avez sur vos mains assez de place pour y entreposer tout ce que contiennent à la fois la terre la mer et le ciel.
    -Vous êtes vraiment... Je ne l'écoutai plus, à l'autre bout de la pièce, Mélisse m'attendait en me regardant, sa robe rouge lui seyait à merveille.
    -Je suis navrée mon cher, mais je sens soudain l'appel d'un divertissement qui dépasse votre hauteur, nous aurons le plaisir de nous revoir j'espère, je serais fâchée que le travail vous retienne à l'ombre trop longtemps. »
    Je filai en laissant le ministre au soin d'une autre courtisane, mon cœur s'emballait à mesure que je rejoignais Mélisse qui faisait impression avec son masque ouvragé bordeaux et sa coiffure montante qui mettait en valeur ses cheveux bruns au reflets roux. « Eh bien ma chère, qu'attendons nous? Est ce prêt?
    -Oh madame il me tarde de voir comme vous fondrez devant le spectacle que je vous offre, mais trêve de bavardage, il faut se hâter. »
    Nous quittâmes le palais dans une allégresse non dissimulée, il fallait toujours quitter la fête au moment ou l'on s'amusait le mieux, Mélisse ne me faisait jamais manquer ce genre de sortie en beauté.

    Je trônais enfin devant la porte, la dernière avant le plaisir de découvrir. Il m'avait fallu plus d'un mois d'efforts et d'intrigues afin d'organiser cette rencontre inattendue. Mélisse m'ouvrit la porte, j'entrai et ne pu m'empêcher de pousser un cris étouffé de surprise ravie. Devant moi se trouvaient attachés deux enfants, ils avaient les yeux bandés mais je devinais à travers leurs liens la douceur de leur visage. Je me tournai vers Mélisse qui me regardait avec des yeux pleins de larmes d'émotions, les mains jointe devant sa bouche. Je lui lançait un sourire dévastateur et m'approchait des enfants, une fille et un garçon, bruns tout deux. J'ôtais le bandeau à la petite qui me fixa avec des yeux désespérés. Je la garderai pour la fin, elle le méritait bien, la manière avec laquelle elle se débattait me rappela la hargne de ma sœur Emeline alors qu'elle avait tenté de repousser mon père ivre de mon corps d'enfant. Je n'étais pas comme mon père, leur corps n'était en aucun cas pour moi objet de luxure, mais uniquement affaire de gourmandise. Je rôdai autour du petit frère dont j'avais libéré les yeux du foulard qui les couvraient. Le gosse pleurait, cela m'irrita, je n'avais mo même jamais pleuré, quel affront. J'ouvris une trappe dans plancher donnai du moue à la corde et plongeai le petit garçon trouillard dans un chaudron d'eau bouillante. Je percevais dans ma folie furieuse les cris étouffés de la fille voyait son frère cuire sous ses yeux. Je sortais le pitoyable être recroquevillé et méconnaissable de son bouillon et l'installait sur une table. Je lui enlevais un à un ses vêtements. Une fois le ridicule petit cochon complètement nu, je saisis un hachoir et lui coupait les membres un à un. Quel délice de violence innocente, car je m'amusait vraiment, comme une petite fille qui recevrait sa première vaisselle pour faire comme maman. Je dégustais tranche par tranche le petit morceau de chair à vif sous les yeux pleins de larme de la petite fille. D'un geste du doigt j'ôtais le bâillon de ses lèvres. « Réponds à mes questions petites veux tu?
    -Jamais, vous êtes une horrible sorcière, vous êtes méchantes je vous hais, je vous tuerais!
    -Allons ne dis pas de bêtise, finir dans mon ventre est bien le destin le plus honorable auquel aurait pu prétendre ton avorton de frère.
    -Vous n'avez pas le droit...
    -Silence! J'ai tout les droits petite ici bas. Ceci est mon jeu, tu obéis à ses règles. Je clouait le bec à la petite furie d'un geste des doigts. Alors mon enfant comment t'appelles tu? Un repas réussie ne devrait pas se faire sans conversation.
    -Daphnée...
    -Oh c'est joli Daphnée, tes parents ont du goût, où sont ils?
    -Je n'en sais rien, ils ont été emportés et ne sont jamais revenus.
    -Je vois. As tu peur de finir comme ton frère. Réponds.
    -Oui.
    -Rassure toi alors, je ne mange jamais deux fois le même plat à la même sauce, je te réserve le four. Ça te plait? » La fillette ne répondis pas, la conversation s'était fanée, quel dommage. Je lui laisserai un dernier mot avant de la mettre au four, elle semblait bien plus noble que son frère abruti. « Ton frère ma petite, ma petite, n'est pas vraiment à mon goût, sa viande me résiste et ne satisfait pas mon fin palet, c'est ton tour. » Un vacarme assourdissant emplit la pièce souterraine. Je fus tellement stupéfaite que je mis quelques secondes à réaliser que la fillette s'était libérée. Je jetai un regard vers Mélisse qui se lançait déjà à sa poursuite entre les colonne du grand salon sans fenêtre et sans issues. Nous avions pourtant mis toute notre ardeur dans la poursuite, mais la gamine demeurait introuvable. Par quelle magie cela était il possible. Mélisse m'appela finalement, je la rejoins, mais fus déçues, elle n'avait pas trouvé l'enfant Daphnée, la seule chose qui restait d'elle désormais, étais un dessin à la craie sur le mur que les torches éclairaient. La petite avait plus d'un tour dans son sac, sa fuite me plongea dans une noire fureur.

    Je ne dormis pas cette nuit là.




Une petite friandise pour finir...
"Ce n'est pas la fin. Ce n'est même pas le commencement de la fin. Mais, c'est peut-être la fin du commencement..."
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MessageSujet: Re: Odelle Saurre   Odelle Saurre EmptyLun 3 Jan - 0:06

Aloors!! Tout d'abord, je te souhaite officiellement la bienvenue Razz
Ensuite, je n'ai évidemment rien à redire, ta fiche est parfaite, et j'ai eu beaucoup de plaisir à la lire Smile
Doonc, tu es validé bien sûr, au plaisir de te retrouver en rp Razz

Note : pour ce qui est des images de la présentation, tu n'es pas obligé d'en mettre, c'est pas primordial... D'autant plus que même si j'adore Elizabeth Berridge (Stanzy <3), les images d'elles ne sont pas évidentes à trouver, malheureusement. Si tu te trouves un avatar, c'est déjà bien Razz (note, si tu as des difficultés pour en trouver, je pourrais t'en proposer quelques uns). Voilà, bon jeu \o/
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MessageSujet: Re: Odelle Saurre   Odelle Saurre EmptyLun 3 Jan - 0:41

Une limace sous caféine est tombée dans ma tasse de thé et...

Tu sais ce qu'elle te dit la limace! xP Et pis au moins j'aurai donné du goût à ton thé 8D

xD

Enfin bon bref.... Bienviendu mon cher (j'ai moi aussi deux trois petites choses à te dire sur ta fiche mais plus tard, plus tard *w*)
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