Feery Tales
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 Eleonore Odien

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Eleonore Odien
La rébellion
La rébellion
Eleonore Odien


Messages : 93
Localisation : ça reste à déterminer

Feuille de personnage
Votre âge: 17 ans
Votre devise: Qui ne risque rien, n'a rien
Race: Humain/Humaine

Eleonore Odien Empty
MessageSujet: Eleonore Odien   Eleonore Odien EmptyMer 12 Sep - 18:13

ODIEN ÉLÉONORE
La rébellion

►Le terme "héroïne" signifiant ici : pauvre chose naïve et insignifiante qui se prend fatalement tout en pleine figure.◄

Eleonore Odien Ft_fic16


► Nom : Odien
► Prénom : Éléonore
► Surnom : Eleo
► Âge : 17 ans
► Lieu de Naissance : Piquiel
► Sexe : Féminin
► Groupe : Rébellion



Eleonore Odien Ft_fic13



Elles sont toutes pareilles, ces héroïnes de contes. Parfaite jusqu'au bout des doigts. Féminine, belle, douce, d'une gentillesse et d'un altruisme sans fin. Des femmes brillantes qu'on essaierait, par jalousie, de faire disparaitre. Des anges qui seraient tombées par erreur dans un monde froid et cruel, des êtres d'innocence qu'on traines par dans la boue, en leurs faisant croire qu'il suffit de sourire et de cacher ses larmes pour que la fin soit heureuse. Pauvres petites choses.

Eleonore à vécut toute sa vie en pensant que le monde était parfait, que le malheur et la tristesse n'existait pas, que tout ne pouvait que finir bien. Il n'y avait ni souffrance, ni famine, juste le bonheur et le soleil resplendissant, sa famille et le sourire de ses proches. C'est dans un monde trop doux qu'elle naquit, dans un monde qu'un fou avait trouvé bon de faire croire parfait, cachant ses torts en les enfermant très loin d'elle. Hélas, sans peine ou colère pour forger sa personnalité avec plus de volonté, Eleonore devint une jeune fille naïve, irrémédiablement gentille et dotée d'un caractère trop doux, voir passif, d'une facilité grotesque a manipuler ou influencer. Alors, me direz-vous, pourquoi refusa-t-elle ce mariage si elle ne possédait aucune volonté ? Dans un sens, elle n'a pas refusée, cependant, elle a osé poser une condition qui lui fut refusée : Eleonore a toujours été une jeune fille se posant pleins de questions. Curieuse de nature, tout pour elle est une excuse pour poser une question. Mais rare sont les réponses qu'on lui donne. Prise de beaucoup de doutes et d'incertitudes, elle ne cesse de chercher des réponses et, si elle n'en trouve pas, elle fuit. C'est exactement ce qui se passa lors de son mariage tellement précipité qu'il lui fit peur. Elle demandait juste un peu de temps pour réfléchir et trouver les réponses, pour comprendre et voir si elle était capable d'aimer son fiancé. On ne lui en a pas donné. Elle a fui.

Si le courage ne manque pas à sa soeur Anna, chez Eleonore, c'est encore un point qu'il faudra améliorer, bien que depuis qu'elle suit Nathaniel, elle semble plus sujette à faire des choses qu'elle n'aurait jamais fait avant, comme permettre à toute une prison de s'évader en sachant pertinemment que c'est une grossière erreur. Pourquoi ? Peut-être parce que c'est plus simple d'avoir confiance quand vous suivez une personne en ayant assez pour deux ? Ou peut-être est-ce parce qu'il a toujours une réponse à lui donner ? Qu'elle soit bonne ou mauvaise ne compte pas vraiment, il a les arguments aussi, et de toute façon, elle l'écoute toujours. C'est amplement suffisant pour la jeune paysanne qu'elle est. Ou alors, peut-être est-ce simplement son influence sur elle qui la rend ainsi ?

Sans pour autant être mauvaise, Eleonore n'est pas parfaitement ce qu'on pourrait appeler une "personne bonne". Une personne bonne est une personne qui, quoi qu'il arrive, ne changera pas d'avis sur ce qui est mal ou bien, sachant parfaitement ce qui est bien. Avec ardeur et conviction, elle défendra ses valeurs et se refusera à toutes bassesses. Alors que Eleonore... Est influençable, comme vous le savez déjà. Qu'est-ce qui vous dit, qu'avec les bons arguments et le temps qu'il faut, elle n'en viendra pas à renier ce qu'elle croyait bon pour ce qu'on veut lui faire croire de meilleur encore ? Les enfants sont si faciles à manipuler, à modeler comme bon nous semble... Et Eleonore n'est pas encore tout à fait une adulte...

Ses peurs ne la quittent jamais. « Et si jamais il partait ? » « Et si jamais je me retrouvais seule dans ce monde parfait qui, maintenant, m'est hostile ? » C'est un peu pour ça qu'elle a rejoint la rébellion bien qu'elle pense souvent faire erreur, n'ayant absolument pas le courage nécessaire pour faire sa propre route. Au côté de Nathaniel elle a le courage, loin de son aura, elle redeviendrait bien vite la gamine perdue qu'elle fut dans ses débuts à la prison, c'est une certitude. Dans un sens les rôles ne se sont-ils pas inversés ? Si autrefois, ce fut Eleonore sa geôlière, aujourd'hui, c'est elle qui semble sous son contrôle. Est-ce de sa propre volonté ou est-ce encore lui qui la manipule ? Peut-être un peu des deux, au final. Mais une chose est sûre, elle est désormais beaucoup de mal à penser d'elle-même et s'en remet trop à lui. Elle en a conscience, mais continue, ne s'imaginant pas faire autrement. Tout va trop vite pour qu'elle pense ne serait-ce qu'à faire autrement.

Malgré tout ce qui lui est arrivée, El' reste une jeune fille très calme. L'entendre élever la voix relève du miracle et, même quand elle n'est pas d'accord sur quelque chose, elle essaiera toujours de s'expliquer avec le plus de détour possible pour ne pas se montrer blessante ou cassante, comme si elle marchait sur des œufs qu'elle aurait l'impression d'entendre crisser à chacun de ses pas, tout en imaginant déjà le bébé poussin dedans. Elle est trop gentille, chez elle, c'est une faiblesse plus qu'une qualité. Mais comment aurait-il pu en être différent ? Si notre vie nous forge, alors Eleonore n'a été forgé que d'amour et de rêve. Elle est le modèle même du petit chaperon rouge que le méchant loup mangera bientot si le chasseur n'arrive pas à temps. Heureusement, Nataniel est là. Mais est-il loup ou chasseur ?

Eleonore le sait, seule, elle ne survivrait pas longtemps contre le roi qui doit, à l'heure actuelle, la haïr. Elle est entièrement dépendante de son allié qu'elle n'arrive pas à déchiffrer... Et pour autant, aussi étrange que ça puisse paraitre, elle n'a pas l'envie de devenir indépendante, de "voler de ses propres ailes". Peut-être parce qu'il est plus simple de laisser les autres décider pour elle? Peut-être parce que ça fait peur de ne plus dépendre des autres, de pouvoir être seule? Ou peut-être, parce qu'au fond, cette situation lui va même si elle ne le dit pas..


Eleonore Odien Ft_fic14


Il y a des femmes qu'on pourrait dire belle. Celles qui vous font tourner le regard en pleine rue, sans rien faire pour cela, à part passer à vos côtés. Celles qui vous laissent une impression d'irréelle quand elles apparaissent devant vous, alors qu'irrésistiblement, le mot ange glisse entre vos lèvres. Oui, il existe des femmes auxquelles il est impossible de ne pas succomber. Éleonore, ne fait définitivement pas partie de cette catégorie.
Tout au contraire.

Banale, c'est le mot qui vous vient en premier, si vous prenez le temps de la regarder. Affreusement banale. Sans charme réel, aucun sourire éclatant, sans beauté cachée derrière cet épais rideau de cheveux presque gras, ou ce visage fermé et austère. Elle n'a rien pour vous plaire, ni rien pour vous faire succomber dans son apparence. Ce sont ses mots qui attiseront votre curiosité, pas son allure... Si allure il y a. Sa façon de se mouvoir est prudente, mais nullement gracieuse. Elle se fond dans le décor avec une facilité déconcertante, les yeux fixés sur le sol, les épaules presque voutées, se noyant dans la foule sans le moindre mal. Certes, pendant un instant, vous essayerez de la suivre du regard, mais le fait que rien ne vous pousse chez elle à le faire, ne vous aide pas. Un instant passe, et déjà vous l'oubliez.

Gardez à l'esprit que ce n'est pas parce que vous l'ignorez, qu'elle fera de même pour vous. Et dieu seul sait à quel point ces deux yeux brillants de curiosité ne se lassent pas de tout observer pour mieux se perdre dans mille questions sans réponse.
On dirait presque une poupée. Mais une poupée ratée. Une poupée de petite fille de ferme. Il n'y a pas de beau visage ou de cheveux parfaitement coiffés pour la parer. Il n'y a pas de sourire ou de beaux vêtements couverts de dentelles pour l'embellir. Et pourtant, elle ressemble à une poupée. C'est un fait. Au début, vous ne vous en rendrez pas vraiment compte, cela ne sera qu'une pensée lointaine, à peine perceptible par votre subconscient. Puis, doucement, alors que vous prendrez conscience de la prudence de ces gestes, de la délicatesse maladroite qui l'habite, de cette façon presque amusante dont elle fronce les sourcils quand elle ne comprend pas quelque chose, vous lui trouverez un petit air de poupée cassée. Une poupée mal dégrossie. La moins jolie, celles aux cheveux en mêlés, sale et à la robe boueuse, rapiécée pour cette trop prise dans les branches de la forêt. Car sa place n'est pas sur une étagère, en tant qu'immobile poupée de collection, mais entre des mains qui lui feront découvrir le monde.
Vous vous y attacherez, inévitablement.




Eleonore Odien Ft_fic15



Il était une fois... Eh bien ? Qui y a-t-il ? N'est-ce pas ainsi que commence tous les contes de fée ? Ne sommes nous pas dans le monde même de féerie ? Oui? Alors, la vie d'Eleonore est par conséquent un conte de fée? Si le début aurait pu le faire penser, la suite désenchante bien vite, et cette jolie petite histoire vire au cauchemar. Cependant, commençons au début, quand tout est encore beau et merveilleux et que les histoires laissent entendre que la fin sera forcément heureuse, avec un mariage et plein d'enfants à la clef. Commençons au début, quand sa vie était aussi douce qu'heureuse, commençons par il était une fois, aussi longtemps que nous le pourront...

Il était une fois une jeune paysanne oubliée de tous dans le village de Piquiel. Silencieuse, naïve et curieuse, sans pour autant déplaire, on ne pouvait pas réellement dire qu'elle était adulée de tous, tant et si bien, que malgré son age avancé, elle n'avait toujours aucun fiancé. Ce qui, ceci dit, n’était pas pour lui déplaire. "Il suffit d'attendre", lui disait sa conscience. C'est toujours comme ça dans les contes de fées, non? La jeune fille attend patiemment, pendant cent ans s'il le faut, que son prince arrive.
Alors on attend.

Bien que sa famille soit pauvre, Éléonore vivait très heureuse dans un monde parfait et joyeux, couvée dans un cocon douillet qui protégeait son immense naïveté, celle qui lui faisait croire que toutes les histoires finissent bien. Elle avait deux sœurs, Anna, sa jumelle, et Victoria, la benjamine. Mais Victoria partit du jour au lendemain pour aller épouser un homme du Royaume bout de l’océan. Évidemment, Éléonore fut triste de cette perte, mais il fallait s'en remettre, après tout, sa sœur était heureuse maintenant. Non? Cependant, devant le mariage de leur petite sœur, Anna commença a se demander si elles n'allaient pas toutes les deux finir sans époux.
Ainsi, Anna commença a avoir peur.

Les années passèrent, si bien qu'un beau jour, un prince se perdit près de chez la paysanne. Nul ne sait par quel hasard ils vinrent à se rencontrer, mais dès qu'il l'a vue, il tomba follement amoureux dès le premier regard, au point de vouloir dès le lendemain l'épouser, certain qu'elle était son âme sœur. C'est ce qu'elle était, n'est-ce pas? Parce que tout les princes ont leur princesse, leur seul amour. Parce que les princes ont un amour pur, dans les contes de fées, ils aiment une fois, et pour le vie. Même une personne qu'ils viennent à peine de rencontrer? Et s'ils sont âme sœur, pourquoi Éléonore ne ressentait rien? Il ne manquait pas quelque chose?
Ainsi, Éléonore commença a douter.

Heureux de cette découverte, le prince en informa immédiatement son père, le roi, que la paysanne pensait si bon et si fort, et sa mère, la reine, qu'elle imagina si belle et si douce, pour qu'on les maries dans la semaine. Ainsi donc, les préparatifs pour l'évènement commencèrent... Mais... N'avait-on pas oublié de demander son avis à quelqu'un ? La jeune paysanne, bien qu'honorée par une chance pareille, n'arrivait pas à voir cela du même œil que le beau prince si gentil et si romantique. Comment pouvait-on vouloir épouser une personne qu'on ne connaissait qu'à peine depuis quelques jours? Pourquoi ne ressentait-elle rien? Comment être certains que cette amour durera toujours, alors qu'elle se sentait si vide ? Elle commença à douter, devait-elle vraiment l'épouser ? Tout cela n'allait-il pas un peu trop vite ? N'était-ce pas parfaitement grotesque? Pourquoi tant de précipitation?
Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi?

Du temps. C'est tout ce que demandait la jeune paysanne. Pour qu'elle puisse réfléchir à tout cela, pour qu'elle puisse trouver des réponses. Ce qu'on ne lui donna pas, hélas. Inquiète et pleine de doutes quant au bienfondé de ce mariage précipité, elle essaya de s'enfuir la veille des noces, faisant alors quelque chose de grave dans le monde si parfait des féeries. Elle venait d'empêcher la fin si parfaite d'avoir lieu. Il n'y aurait plus de « ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ». Catastrophe. Grand mal lui fasse, le roi, père du prince trop naïf et trop gentil, l'intercepta avant même qu'elle ne puisse mettre un pied dehors.
Aujourd'hui encore, elle regrette de ne pas avoir couru de tout ses forces.

---

-Seigneur, je vous promets... s'inquiéta-t-elle, s'inclinant mécaniquement.

-Pourquoi a-t-il fallu que tu compliques les choses? L'interrompit-il, de toute évidence peu soucieux des excuses qu'Eleonore pourrait lui donner.

-Seigneur, je...

-Nous comptions t'offrir tellement. Vraiment.

Il caressa son visage du bout des doigts. Elle frissonna.

-Pourquoi refuser?

Paralysée, elle n'osait plus bouger, et à peine respirer. Comme si le contact des doigts glacés sur sa peau blanche l'avait statufié.

-J'ai conscience du privilège que vous m'accordez, mais... je ne me sens pas prête, c'est tout. Peut-être que si vous nous laissiez davantage de temps, à Gabriel et à moi...

-Sais-tu ce qui arrive à ceux qui refusent, Eleonore ? Interrogea Edgar, ignorant ces derniers propos.

Elle fit non de la tête.

-Personne ne le sait. Personne ne refuse. Tu sais pourquoi ? Parce que personne n'est obligé, personne n'est soumis, et les choix individuels font le bonheur de tous. Toujours. Parce que tout le monde agit en vue d'une harmonie générale, tu comprends ?

Il marqua une pause.

-Féérie apporte à tous ce dont ils ont besoin, ni plus ni moins. J'essaie d'être le meilleur monarque possible. Je veux que cela perdure, tu sais...

Elle sentit les larmes lui monter aux yeux sans comprendre pourquoi, elle avait l'impression d'être redevenue une gamine, réprimandée sévèrement pour une bêtise honteuse.

-Tu as peut-être besoin de comprendre.

Il déposa sa main sur son épaule.

-Ne t'en fais pas, je vais t'aider.

---


C'est là. À ce moment précis que le conte de fée prit fin pour la paysanne du nom d'Eleonore. Que tout l'univers parfait et délicieux qui entourait la douce vie de la si douce enfant se déchira, son cocon lui fut arraché, son monde brisé. Oh oui, il l'aida à comprendre. Mais à quel prix? Pour avoir fui le jour de son mariage, pour avoir bouleversé l'ordre parfait auquel tenait tant sa majesté, Eleonore fut envoyé sur l'ile des soupirs. Mais pas en tant que prisonnière, la peine aurait été trop douce ainsi, elle aurait risqué de survivre. Non, elle fut envoyé en tant que gardienne, pour mourir plus vite, surement. C'est ainsi qu'elle devint leur geôlière forcée, à tous. Mais surtout, de lui.
À son arrivée là-bas, Eleonore ne pleura que très peu, mais regretta amèrement son choix. D'abord, à cause du fait qu'elle ne pourrait plus quitter l'ile, ensuite, parce qu'elle découvrit là-bas la tombe de sa si jeune soeur, la si petite Victoria. Comment tant d'horreur pouvait exister ? Comment le roi avait-il caché tant de choses ? Malgré tout, elle resta debout, et quand ses larmes furent sèchent, c'est le doute qui emplit son coeur. Avait-elle fait le bon choix? N'aurait-elle pas du simplement se plier à la volonté de sa majesté et épouser un homme qui lui inspirait qu'une sympathie encore fragile? Elle s'égara lentement, mais surement, dans ses incertitudes. Elle chercha des réponses, qui finalement, ne furent pas les siennes.
Sans le savoir, ses doutes et ses peurs continuèrent le travail qu'avait commencé sa peine, c'est-à-dire la fragiliser, comme une poupée de porcelaine qu'on aurait laissé tomber au sol, et sur laquelle quelques fissurent malignes seraient apparu, sans qu'on y fasse attention, ce qui, pourtant, fut clairement visible à ses yeux à lui. C'est surement ce qui sauva la vie d'Elenore pendant la période où elle fut gardienne de cette prison où l'espoir même semblait s'être tari dans les yeux de beaucoup de ses prisonniers. C'est un peu par erreur, et pas réellement de sa propre volonté qu'elle commença se lier plus ou moins avec les prisonniers. Cependant, sa famille lui manquait, sa vie d'avant la manquait, elle aurait tout donnée pour revenir à l'époque où sa vie était si douce et si belle.
La solitude aussi la rendait vulnérable. Eleonore n'a jamais aimé la solitude. Ayant toujours été entouré d'amour, elle avait du mal à se faire à cette environnement de souffrance et d'horreur. C'est grâce à ça qu'il réussit à l'atteindre si facilement ? Peut-être, du moins ça doit faire partie des nombreuses raisons pour laquelle elle l'écouta, se surpris à le croire, à le suivre, et puis au final, à les libérer tous.

Pardons ? De qui je parle? Mais voyons, n'avez-vous toujours pas devinés son identité? C'est lui qui profita des peurs et des doutes de l'adolescente, jeté sans ménagement dans un monde cruel et inconnu, pour discrètement la mener tout droit là où il voulait. C'est lui qui profita de sa naïveté et de sa peine pour la petite Daphnée pour monter un coup grandiose, voir presque parfait, qui leurs permit à tous de s'enfuir de ce lieu maudit. C'est grâce à lui qu'ils furent tous libre. C'est aussi lui qu'elle décida de suivre tout en devenant, bon gré malgré elle, pilier de la Rébellion de ce fait.
Nathaniel.

Trop vite, Eleonore s'est habitua à cette situation qui lui permettait de ne pas trop penser par elle-même aux erreurs qu'elle faisait. C'est ainsi qu'elle devint dépendante de Nathaniel, se laissant influencer sans réellement opposer de résistance, lui cédant avec la facilitée d'une brindille dans les mains d'un enfant. Son caractère calme et docile prenant le dessus. Peut-être aussi un peu par peur de se retrouver seule sinon. Comment aurait-elle pu refuser quoi que ce soit à cet homme? Il n'eut aucun mal à la mener ou bon lui semblait, et aujourd'hui encore, il n'est pas rare qu'elle ne fasse rien sans l'écouter, elle se laisse faire, comme la poupée cassée qu'elle est. Elle ne le comprend pas, mais lui fait confiance, tout bêtement. Du moins, elle croit. Il est tellement plus simple de se laisser guider par le courant plutôt que se battre contre. Nathaniel est comme un torrent, et elle, rien de plus qu'une feuille tombée par mégarde dans une eau bien trop sombre et trouble pour elle, la paysanne naïve qui devait épouser un prince. Il s'en faudrait de peu pour qu'elle se noie. Mais pas encore, pas tout de suite. Pas tant qu'il sera là.




Il était une fin
Irl...


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